« La notion de vulnérabilité fait référence à l’incapacité de résister aux effets d’un environnement hostile. Il s’agit de mesurer ces (in)capacités ou ce qui y mène, afin de connaître le gradient potentiel de risque des populations exposées à des risques naturels ou anthropiques. Les moyens dont les populations disposent, que ce soit en termes d’actifs, de biens immatériels comme l’éducation et la santé ou en termes d’intégration dans la société, sont autant de paramètres qui contribuent à la vulnérabilité de l’individu, du ménage ou encore du groupe auquel il appartient. De manière générale, le concept de vulnérabilité sociale est intrinsèquement lié au risque de fragilisation auquel est exposé l’individu ou le collectif et dont la concrétisation potentielle serait l’exclusion sociale [Bankoff et al., 2004]. Il est possible de qualifier et de quantifier cette fragilisation par la description du profil socio-économique des populations et leur degré de richesse. »
Cette notion de vulnérabilité est complexe en Afrique et est chaque fois étudié et pris en compte dans les programmes de SCIS pour une équité dans l’assistance apportée aux communautaire.